La vente à emporter est un moyen de maintenir un lien avec le personnel



Pour la propriétaire du restaurant, traiteur, LE PONT SAINT ETIENNE, à LIMOGES, l’activité de vente à emporter durant la crise du COVID 19 permet de « limiter la casse et de maintenir son outil de production en bon état de fonctionnement ». C’est un moyen également de maintenir du lien avec ses clients. Aujourd’hui beaucoup sont des particuliers qui viennent chercher leurs commandes au restaurant ou se font livrer gratuitement. Son véhicule utilitaire réfrigéré lui permet d’organiser la livraison pour un EPHAD et le personnel d’une banque, en respectant toutes les mesures d’hygiène et de sécurité alimentaire. Le paiement se fait soit par CB en ligne ou tout simplement par chèque ou en espèce.

La cheffe d’entreprise d’une quinzaine de salariés, la plupart au chômage partiel, veut également maintenir le lien avec son équipe : « il ne faut surtout pas casser le rythme pour simplifier la reprise, Des sessions de formation sont organisées et elle sollicite son personnel à tour de rôle pour des tâches participatives. Maintenir le lien avec ses équipes est primordial, l’isolement et le manque d’activité pèsent sur le moral des troupes : « Il faut qu’ils gardent confiance, c’est important de garder le contact ».

« Il faut continuer de travailler et il a fallu réorganiser la production » Il n’a pas été si simple pour la restauratrice de passer de plus d’une centaine de repas par jour à quelques dizaines de commandes en ligne : « les quantités produites sont diminuées et il est difficile d’anticiper, nous n’avons aucune visibilité sur le nombre de commande. Elles sont plus petites et Il faut être réactif. Il faut également renouveler régulièrement les plats pour ne pas lasser les clients réguliers ».

Coté fournisseur, les livraisons se font au compte-goutte et le fait de travailler uniquement des produits frais, maître restaurateur oblige, ne favorise pas la fluidité de l’approvisionnement.

Financièrement, il est clair qu’elle ne fera pas de bénéfice durant cette période mais elle veut limiter les pertes et couvrir une partie des charges : « pour 1/3 des dépenses c’est le personnel et il est au chômage partiel, 1/3 pour le loyer et les autres charges, le propriétaire a accepté de reporter les loyers et il reste les achats pour le dernier tiers »

« Ce n’est pas simple mais nous voulons continuer de travailler » la fatigue est présente mais le courage et l’amour pour ce métier de passion permettra certainement à cette restauratrice de sortir encore plus forte de cette crise sanitaire.

23.04.2020

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